lundi 28 mai 2012

Japon

Petit drame pour un planteur de Thé
Vous vous souvenez du Fim "La forêt de Mogari"
Celui -ci a été tourné chez notre producteur de Thé Monsieur Nakao
Tous les ans il nous surprend par la qualité des Thés
Cette année le 13 mai exactement, le lieu du tournage ,et rien que lui, a gelé en parti


Les feuilles brulées par le gel


Heureusement pour Monsieur Nakao et pour nous tout n'est pas perdu loin de la

Monsieur Nakao san devant les dégats

Voilà en avant première le paquet de cette année, plein de couleur et  de parfums pour le thé


Le thé Primeur

mercredi 23 mai 2012

A la découverte de thés rares, celui de l'ile de Yakushima en fait parti
La plantation de Shirakawa fait du Shoju ,un cépage unique


un temps a ne pas metttre un amateur de thés dehors
Aprés la pluie noire de Kagoshima celle plus claire de l'ile de Kagushima

mardi 22 mai 2012

N'ayant pas le temps de vous faire des comptes rendus , je vous envoie quelques photos ou videos surprenantes je l'espère.

Kagoshima au sud de l'ile de Kyushu est à la fois une ville et un volcan
Ce week-end le volcan a pris le dessus sur la ville






mardi 15 mai 2012

Des Bourgeons alignés comme des « Soldats de Terre Cuite » Suite…


2eme partie

 Les cueilleuses  s’affairent. Nous nous approchons d’elles pour nous rendre compte de ce qu’elles  cueillent. A notre grande surprise, ce ne sont que des bourgeons. Que de splendides bourgeons duveteux d’un vert tendre. La quantité de la cueillette est très réduite. Un petit panier tout juste. Il faut avoir des doigts de fée et un œil  exercé pour arriver à ne cueillir que ces fragiles extrémités. L’une d’elle m’en tend un pour le gouter. Aucune astringence, comme c’est souvent  le cas des feuilles fraîches. Il y a même une légère saveur sucrée.  Une découverte.














Après avoir passé un temps trop court à mon gout à scruter et admirer ce champ de thé et le travail d’orfèvre de ces cueilleuses, nous redescendons pour participer à la fabrication du thé produit aujourd’hui.

Arrivé à la fabrique on nous dit que les cueilleuses descendent 3 fois dans la journée pour amener leur précieuse  cueillette. La fragilité des bourgeons ne permet pas de les entasser en trop grand nombre et le fait de ne  les ramener qu’à la fin de la journée risquerait de les détériorer. D’entamer le processus de fermentation et donc d’en modifier la couleur et le gout.





Les locaux sont anciens mais très propres .Le thé produit ici est bio, et nous sommes obligés de mettre des sur -chaussures en plastique bleu pour pénétrer dans la fabrique.




 Tout est supervisé par un maitre de thé, qui en contrôle tous les détails. Les bourgeons arrivent directement dans la salle de flétrissage où ils sont étalés dans de larges panières en bambous pour perdre 60 à 70 % de leur humidité. De temps en temps ils les retournent délicatement à la main. Puis, quand le responsable de fabrique le juge utile, il est séché en passant dans des séchoirs électriques. A la sortie de ceux-ci de grands ventilateurs abaissent la température le plus rapidement possible.










Ce thé, une fois acheminé dans la nouvelle usine  flambant neuve de Dongyu est trié une dernière fois, pour ne garder que les bourgeons immaculés, sans défaut.







La délicatesse et le soin apporté à ce thé est réellement un travail d’orfèvre. L’équipe de fabrication tient à nous le faire gouter.

Ils nous le servent dans des verres, et nous comprenons de  suite pourquoi. Les bourgeons s’alignent d’eux-mêmes dans l’eau comme autant  de « soldats en terres cuite », de fines aiguilles, puis ils descendent petit à petit pour remonter ensuite. La dégustation n’est pas en reste. C’est un thé d’exception, les parfums arrivent les uns après les autres. L’équilibre entre la structure et les parfums est parfaite. Les deuxièmes et troisièmes infusions, nous apportent des notes plus florales que la premières. Que du bonheur.





Nous quittons à regret cette région montagneuse dédiée au thé sans avoir posé pour la photo qui immortalisera ce grand moment de partage, avec toute l’équipe artisan de ce thé rare d’exception.





Le responsable de La Plantation Bio et le responsable de la Fabrication Bio



Ce n’est qu’un au revoir.



Nous en avons ramené, et il est disponible dans notre magasin à la vente et dans nos salons à la dégustation. Venez gouter et savourer ce pur moment de bonheur dans notre salon Chinois en admirant ces bourgeons dansant dans leur verre.

lundi 14 mai 2012

Des Bourgeons alignés comme des Soldats de Terre Cuite


La région du Shaanxi, avant d’être connu pour une des découverte archéologique la plus importante au monde  « Les Soldat en Terre Cuite » , avait une très grande réputation théïcole du temps de Lu Yu. Cette réputation s’étant flétrie au cours des siècles pour n’être même plus répertoriée dans les régions productrices de la Chine. Des hommes se sont lancés dans la reconquête de la place perdue et nous avons rendez-vous avec quelques-uns  de ceux-là. Le projet est pharaonique.




Après 4 heures de route en voiture, enfin nous arrivons dans cette région réputée pour ses pandas géants, singes dorés, et autre antilopes. C’est au Sud du Shaanxi que se situent les montagnes de Quin Ling, berceau de ce thé. L’Altitude varie de 1000 à plus de 2000 mètres. C’est là que se cultive un thé rare le Hanzhon xian hao.




Après plusieurs cols gravis nous arrivons dans un petit village de montagne, celui de Wuliba. A la sortie du village, nous nous arrêtons dans la cour d’une petite entreprise artisanale. C’est là que se fabrique ce thé délicat.




 Le responsable de la Plantation nous accueille et nous propose de le suivre dans les jardins.



 De suite la pente est raide. Le chemin passe par sa ferme. La montée est rude, très rude. Des pauses nous permettent de temps en temps de nous apercevoir de l’étendue des plantations. Nous ne pouvions pas nous en rendre compte depuis le bas.




 Nous croisons de plus en plus de cueilleuses. C’est endroit retiré  tout est magique. Puis nous arrivons aux abords de la plantation elle-même L’altitude doit avoisiner les 1500 mètres, des rochers de plus en plus nombreux affleurent les théiers.












 Puis c’est la découverte de ce havre de thés.

A Suivre..........

dimanche 13 mai 2012

Ca y est , je suis au Japon pour 3 semaines
Des rendez-vous fructueux ,je l'espère pour vous ramener des thés primeurs surprenants et délicieux .
En attendant une petite photo et une trés mauvaise vidéo de mon moyen de transport entre Busan ,Corée du Sud et Fukuoka Japon






lundi 7 mai 2012

Je rentre juste de Hadong en Corée du Sud et son Festival du Thé
Je suis en transit à Busan ,pour prendre le bateau ultra rapide qui va me conduire à Hakata au Japon
Là m'attendent les thés primeurs verts et des surprises

Quelques images du festival en attendant mieux

La porte d'entrée du 17 eme Festival


Les maittres de Thé à l'oeuvre au son de musique traditionnelle


Une belle Coréenne fournisseur de thés sur son stand

mercredi 2 mai 2012

En attendant ,quelques photos de mon périple pour trouver de magnifiques Thés Primeur Verts Chinois. 
Montagnes du Quin Ling

Exclusivement des Bourgeons à la cueillette

mardi 1 mai 2012

 
Après l’Inde et ses Darjeeling  1er Flushs, je pars , et vous avec moi, pour la Chine et ses Primeurs Verts.
Mais en attendant et pendant notre voyage qui va nous mener de Toulouse à Xi’an, je vais vous donner quelques éléments sur l’histoire du thé en Chine.
Décollage de Toulouse  18h30, ce Dimanche 15 Avril.
Le thé en Chine , d’abord une légende : 
C’est Chen Nung  ou Shennong qui écrit les premiers préceptes de la médecine Chinoise dans le Bencao (liste des plantes, animaux et minéraux de la médecine Chinoise)
 Le thé y figurerait en tant que plante amère, plante médicinale. C’est à l’issue d’une sieste réparatrice, que notre homme, mi dieu, mi empereur, voire  paysan voit son bol d’eau chaude occupé par quelques feuilles de l’arbre sous lequel il s’était assoupi. Il porte la tasse à ses lèvres, y goûte, et dit à ses disciples, prenez et buvez …. Euh, non ça c’est un autre et   Il dit à ses disciples que : « Ce qui tombe du ciel, nous instruit sur notre bonheur et notre équilibre ». Le « Thé » était né sous la calligraphie Tu (plante amère).On est  2237 av J-C.    

Shennong goûtant une herbe médicinale . Les protubérances sur son crâne rappellent qu’on lui prêtait une tête de bovidé, la collerette de feuilles son rôle d’herboriste.


Plus surement, c’est dans la littérature et la philosophie que nous avons un peu plus de précisions. On le retrouve au XIIe siècle av J-C  un répertoire d’objets usuel, le Erya. C’est au IVe siècle qu’un poète Wang Xizhi développe le Taoïsme,  le thé y occupe une très grande place. La transmission du Taoïsme va aller de pair avec celle du Thé. Le Bouddhisme aussi va être un véhicule de la transmission du thé en tant que breuvage aidant à une meilleure concentration, un meilleur éveil lors la méditation. La transmission du Bouddhisme en Chine, puis en Corée et au Japon va permettre celle du thé dans ces pays.


Ce n’est qu’au VIIIe siècle, que le caractère « Tu » (Nom générique de plante amère) perd le trait supérieur  de sa calligraphie pour devenir « Cha » et donc donner au thé un nom bien à lui.